Vous voyez le monde tel qu’il est… ou tel que vous êtes ?

 

Un vieil homme est assis sur un muret dans un village. Un voyageur s’approche et lui demande :
— Dis-moi, comment sont les gens, dans cette ville ?
— Comment étaient les gens dans le village d’où tu viens ? demande en retour le vieillard.
— Ils étaient avares, méchants, mesquins, explique le voyageur.
— Tu trouveras le même type de personnes dans ce village, conclut le vieil homme.

Un peu plus tard, un autre voyageur alpague le vieil homme, toujours assis sur le mur :
— Comment sont les gens, dans ton village ?
— Comment étaient les gens, dans le village d’où tu viens ? demande en retour le vieillard.
— Ils étaient gentils, accueillants, et généreux. J'y avais de bons amis ; j’ai eu beaucoup de mal à le quitter, répondit le jeune homme.
— Tu trouveras le même type de personnes ici conclut le vieil homme.

Un marchand qui faisait boire ses chevaux à côté avait entendu les deux conversations. Dès que le deuxième jeune homme s’éloigna, il s’adressa au vieillard sur un ton de reproche :
— Comment peux-tu donner deux réponses aussi différentes à la même question posée par deux personnes ?

— Mon fils, dit le vieil homme, chacun porte son univers dans son cœur.Celui qui ouvre son cœur change aussi son regard sur les autres.

Ce que votre regard sur le monde dit de vous 

Cette histoire raconte bien plus qu’une simple rencontre. Elle transmet une vérité essentielle : ce que nous rencontrons dans les autres – leur gentillesse, leur dureté, leur mesquinerie ou leur générosité – est souvent le reflet direct de ce que nous croyons déjà. Nous regardons le monde avec des filtres, construits à partir de nos pensées, de nos croyances et de nos propres émotions. Finalement, ce conte souligne une loi universelle et profonde : la réalité extérieure n’est souvent qu’un miroir de notre état intérieur.

Quand vos pensées façonnent votre expérience

Chaque jour, vous transportez avec vous un "bagage émotionnel et mental" : vos idées, vos jugements, vos croyances sur les autres, sur la vie ou sur vous-même. Ce bagage agit comme un filtre silencieux, colorant tout ce que vous voyez, entendez et vivez.

Si, comme le premier voyageur, vos pensées sont dominées par le doute, la méfiance ou des expériences négatives passées, il est probable que vous cherchiez – souvent inconsciemment – à valider ces croyances. Vous vous concentrerez sur les indifférences ou les injustices qui alimentent cette vision. À l’inverse, si vous partez avec une foi inébranlable dans la bonté et l’ouverture humaine, c’est ce que vous remarquerez en premier chez les autres.

Ce phénomène n’a rien de mystique. C’est une réalité psychologique. Nos pensées influencent nos comportements, et nos comportements provoquent des réactions en chaîne dans notre environnement. Autrement dit, nous projetons ce que nous sommes et récoltons ce que nous avons semé.

Transformer votre perception pour transformer votre vie

La bonne nouvelle est que ce processus ne fonctionne pas uniquement à notre désavantage. Bien au contraire ! Si nous sommes capables de façonner notre perception à travers nos croyances, alors il est tout à fait possible de la transformer volontairement pour améliorer notre expérience de la vie.

Mais comment faire ?

Voici quelques pistes pour intégrer les enseignements de ce conte dans votre quotidien :

  1. Prenez conscience de vos filtres.
    Posez-vous cette question : qu’est-ce que je ressens ou crois profondément sur les personnes qui m’entourent ? Sur la vie ? Ces croyances m’aident-elles à voir la bonté autour de moi ou me bloquent-elles dans la peur et le jugement ?
  2. Travaillez votre état intérieur.
    À travers des pratiques telles que la PNL (Programmation Neurolinguistique), l’hypnose ou les techniques de libération émotionnelle, vous pouvez apprendre à retravailler vos schémas mentaux et émotionnels. Apprenez à calmer vos pensées négatives et à cultiver des croyances plus positives et ouvertes.
  3. Changez votre regard, un pas à la fois.
    Essayez un exercice simple : pendant une journée, faites l’effort délibéré de chercher (et de noter !) les gentilles attentions des autres, même les plus petites. Cela peut être un sourire dans la rue, une porte tenue pour vous ou un mot d’encouragement. Plus vous entraînerez votre esprit à voir le positif, plus celui-ci deviendra évident.
  4. Revenez à vous.
    Parfois, les jugements que nous portons sur les autres sont en réalité un miroir précis de ce que nous ressentons envers nous-mêmes. Travaillez sur l’amour et la compassion que vous vous portez. Plus votre regard sur vous-même sera bienveillant, plus le monde autour de vous le deviendra également.

Une invitation à choisir votre propre univers

L’histoire de ce vieillard nous rappelle une profonde vérité : nous sommes les artistes silencieux de notre réalité. Même si nous ne pouvons pas contrôler totalement ce qui nous arrive, nous avons un immense pouvoir sur la façon dont nous y réagissons, sur le regard que nous posons sur les autres et sur la manière dont nous choisissons de nous positionner face à la vie.

Tout commence par une décision intérieure : celle de voir, en soi et en l’autre, ce qu’il y a de bon, d’accueillant et de beau. Il ne s’agit pas d’idéaliser ou d’ignorer les difficultés, mais de choisir consciemment de se connecter à ce qui élève. Parce qu’à la fin, comme le vieil homme le savait déjà, c’est votre univers intérieur qui définit la qualité du monde que vous expérimentez.

Alors, quel univers portez-vous dans votre cœur, aujourd’hui ?

Les croyances : clés de notre perception et leviers de transformation

Que nous en soyons conscients ou non, les croyances façonnent nos perceptions, nos comportements, nos émotions et les décisions que nous prenons. Elles représentent ce que nous tenons pour vrai, souvent sans jamais remettre cela en question. Si certaines croyances sont aidantes et nous poussent à grandir, d’autres, dites limitantes, retardent ou empêchent notre développement. Décryptons ensemble leurs impacts et l’importance de savoir les identifier.

Croyances aidantes vs croyances limitantes

Une croyance aidante est un point de vue qui nous soutient dans l'atteinte de nos objectifs. Elle nous encourage et procure motivation et assurance. Par exemple : « J'ai les ressources nécessaires pour atteindre mes objectifs » ou « J'ai le droit d'exprimer mes besoins et d'être entendu(e) ».

À l’inverse, une croyance limitante agit comme un frein intérieur. Ce sont des perceptions souvent enracinées dans nos expériences passées, auxquels nous donnons le pouvoir de définir nos limites. Exemple : « Si je partage mes idées, les autres vont les critiquer » ou « Je ne suis pas fait(e) pour prendre des responsabilités ». Ces croyances influencent notre estime de soi et limitent notre croissance, souvent sans que nous en soyons pleinement conscients.

Exemples fréquents de croyances limitantes

  1. « De toute façon, je suis nul(le) en maths. »
    Ici, la croyance repose sur une généralisation abusive découlant d’éventuelles expériences passées négatives avec les mathématiques. Cette affirmation bloque toute tentative de progression dans ce domaine.
  2. « Je suis incapable de perdre du poids. »
    Cette perception peut refléter une frustration face à des échecs antérieurs ou un manque de connaissance sur des méthodes adaptées et efficaces.
  3. « Si je dis ce que je pense, les autres ne m’aimeront pas. »
    Une crainte souvent liée à un besoin inconscient de plaire ou à une peur du rejet.
  4. « Je ne suis pas assez intelligente pour y arriver. »
    Cette croyance peut apparaître en raison d’un manque de confiance en soi ou de comparaisons excessives avec les autres.
  5. « Je n'arriverai jamais à parler en public. »
    Ici, la croyance impose une vision fataliste d’une compétence qui demande pourtant seulement du temps et de l’entraînement.
  6. « Je suis trop vieux/vieille pour apprendre de nouvelles choses. »
    Une fausse perception face à l’apprentissage qui peut freiner les initiatives d’amélioration ou de reconversion.

Ces croyances ne sont pas forcément fausses. Ces risques existent bel et bien. Mais leur force limitante réside dans leur parti pris : elles amplifient les conséquences négatives potentielles tout en ignorant les coûts émotionnels et comportementaux d’une non-affirmation. Ne pas s’affirmer, ne pas oser poser ses besoins ou limites, entraîne souvent des frustrations accumulées, de la tristesse ou encore un sentiment de perte d’identité.

Or, même si l’on travaille sur les compétences en affirmation de soi, le frein persistera tant que ces croyances inconscientes ne seront pas mises en lumière et transformées.

L’impact des croyances sur nos vies

Ces croyances influencent directement :

  • Nos comportements : Une personne persuadée qu’elle est mauvaise en mathématiques évitera les tâches ou projets liés à ce domaine.
  • Nos émotions : Elles peuvent nourrir des sentiments de frustration, de colère, d’anxiété ou d’infériorité.
  • Notre interprétation d’événements : Par exemple, une approche constructive d’un collègue peut être mal interprétée comme une critique si une croyance est déjà solidement ancrée dans l’auto-dévalorisation.

Ainsi, remettre en question les croyances limitantes est une étape essentielle pour évoluer tant sur le plan individuel que professionnel.

Reprendre les rênes de son "scénario de vie"

Le travail sur les croyances est, en somme, un processus de reprise en main. Il invite chaque individu à devenir conscient des "scripts" inconscients qu’il suit depuis son enfance, pour mieux s’en libérer. En identifiant et en transformant ces croyances, il est possible de réaligner les pensées, les émotions et les actions avec les aspirations réelles de son cœur et de son esprit.

Finalement, toute véritable transformation, qu’elle soit personnelle ou professionnelle, passe d’abord par une reconnection à ce que l’on tient pour vrai et par une révision des croyances qui ne servent plus. C’est un chemin parfois confrontant, mais ô combien libérateur, vers une version plus alignée et épanouie de soi-même.

Méthode pour identifier et transformer une croyance limitante

Transformer une croyance limitante demande une introspection honnête, du temps, et parfois un accompagnement extérieur. Voici quelques étapes concrètes à suivre :

1. Identifier la croyance

Pour débuter, il est essentiel de reconnaître les pensées et comportements qui révèlent une croyance limitante. Posez-vous des questions comme :

  • Quelles sont les pensées automatiques qui reviennent souvent lorsque je suis confronté(e) à un défi ?
  • Quels domaines de ma vie semblent bloqués ou stagnants ?

2. Remettre en question la croyance

Une fois identifiée, analysez votre croyance avec un esprit critique :

  • Est-ce une vérité "vraie" (universelle) ou simplement une perspective que j’ai adoptée ?
  • Y a-t-il des contre-exemples dans ma vie ou celle des autres qui prouvent que cette croyance n’est pas absolue ?

Par exemple : Si vous pensez « Je suis incapable de perdre du poids », demandez-vous si c’est vraiment une incapacité physique ou bien un manque de motivation, de stratégie ou de régularité.

3. Transformer la croyance avec des affirmations aidantes

Remplacez la croyance limitante par une nouvelle croyance plus positive et motivante, qui s’appuie sur vos forces et votre potentiel.

  • Exemple : Remplacez « Je suis nul(le) en maths » par « Avec une approche adaptée et de la pratique, je peux progresser et gagner en compétence ».
  • Exemple : « Je suis incapable de parler en public » peut devenir : « Avec préparation et du temps, je peux apprendre à parler devant un public et devenir meilleur(e) à chaque tentative. »

4. Expérimenter cette nouvelle croyance

Pour ancrer cette nouvelle perception, testez-la activement. Fixez-vous de petits objectifs qui challengent cette croyance afin de progressivement la déconstruire :

  • Pour la peur de parler en public, commencez par partager une petite opinion dans une réunion.
  • Pour la croyance liée aux compétences en mathématiques, prenez quelques minutes par jour pour résoudre des exercices simples.

5. Répéter et renforcer

Comme pour toute habitude, l’adoption de nouvelles croyances demande de la répétition. Servez-vous de renforcements positifs, comme tenir un journal de vos réussites.

Conclusion

Nos croyances limitantes, bien que profondément ancrées, ne sont pas immuables. En investissant du temps et de l’énergie pour les identifier, les questionner et agir contre elles, nous pouvons les remplacer par de nouvelles croyances aidantes qui favorisent notre transformation personnelle et professionnelle. Il s’agit d’un processus graduel, mais chaque petite victoire renforce la capacité à croire en soi et à exploiter son plein potentiel.

Alors ? Prêt.e à explorer les croyances qui façonnent votre parcours ? Vous êtes au bon endroit pour commencer ce voyage.

Et n’oubliez pas : Le pouvoir du changement réside avant tout dans la manière dont nous choisissons de penser.

Décoder ses émotions : une clé vers la transformation personnelle

 

Dans le tumulte de notre quotidien, nos émotions jouent un rôle bien plus central qu’on ne pourrait l’imaginer. Elles ne sont pas de simples réactions à des événements extérieurs ; elles sont des signaux profonds, des révélations intimes sur ce qui compte vraiment pour nous. Comprendre nos émotions ne revient pas seulement à "les gérer", mais à en extraire de précieuses informations sur nos besoins et nos aspirations. C’est là que réside l’un des secrets les plus précieux d’une transformation personnelle et professionnelle réussie.

L’émotion : un guide vers nos véritables motivations

Imaginez vos émotions comme une boussole complexe, mais incroyablement précise. Une émotion agréable pointe souvent vers un besoin comblé ou une aspiration réalisée. À l’inverse, une émotion pas agréable - je n'aime pas dire négative car cette émotion aussi désagréable soit-elle sert à quelque chose , c'est un signal d’alarme : elle nous alerte qu’un besoin ou une valeur importante pour nous est menacé. Ces ressentis, qu’ils apparaissent subtils ou intenses, sont des guides qui éclairent nos priorités et nos motivations profondes. Pourtant, combien d’entre nous s'arrêtent vraiment pour écouter ce que nos émotions ont à nous dire ?

Comprendre cette subtile réalité transforme littéralement notre façon de faire face aux défis :

  • Saisir les messages émotionnels, c’est apprendre à identifier ce qui nous met en mouvement.
  • Réguler nos émotions, ce n’est pas les étouffer, mais trouver une réponse adaptée aux besoins sous-jacents.

Que faire avec nos émotions pas agréables ?

Comme nous l'avons vu, une émotion agréable  se manifeste souvent pour nous alerter qu’un besoin essentiel n'est pas satisfait et donc menacé . Cette étape clé, bien que souvent négligée, peut devenir un moment de réflexion et de compréhension pour mieux orienter nos actions. Avant de se précipiter pour "faire quelque chose", il est important de s’arrêter et de commencer par se poser deux questions fondamentales :

  1. Quelle est l'émotion que je ressens ?
    Les émotions ne sont pas là pour nous encombrer ou nous bloquer. Elles agissent plutôt comme des signaux subtils (ou parfois très intenses) qui nous alertent sur ce qui se passe en nous. Apprendre à les nommer avec précision – tristesse, colère, peur, frustration, etc. – est une étape clé. Cela nous permet d'éclairer ce que l’on vit émotionnellement, plutôt que de rester piégé dans la confusion ou la réactivité.
  2. Quel est le besoin menacé que met en évidence cette émotion pas agréable ?
    Une fois l’émotion identifiée, il est important d’aller plus loin : quel besoin ce ressenti met-il en lumière ? S’interroger sur ce besoin menacé ne nous permet pas seulement de le clarifier, mais aussi d'en mesurer l’importance ou l’urgence dans notre vie. Par exemple, si je ressens de la colère, cela peut révéler un besoin de respect ou de justice ; face à de la peur, il peut s'agir d’un besoin de sécurité ou de compréhension alors qu’une tristesse peut pointer un besoin de réconfort ou de connexion.
    Nommer ce besoin permet de sortir du flou émotionnel pour entrer dans une clarté constructive.

Ces deux questions sont ainsi des outils puissants pour explorer nos ressentis et cerner la véritable origine de notre malaise. Elles ouvrent la porte à une prise de conscience profonde, et, par conséquent, à des actions plus alignées avec nos valeurs et nos besoins.

C'est seulement après cela que nous pouvons nous poser une troisième et dernière question :

“Que vais-je faire de ce besoin menacé ?”

Face à cette question, deux grandes options s’offrent à nous :

  1. Agir sur l’extérieur : Cela signifie modifier l’environnement, communiquer avec les autres ou prendre des décisions concrètes pour que la réalité extérieure s’aligne davantage sur nos attentes.
  2. Agir sur l’intérieur : Parfois, il s’agit d’ajuster notre vision du monde, d’accepter ce qui ne peut être changé, de donner un sens différent à une situation ou de réévaluer une menace perçue.

Trouver l’équilibre entre ces deux approches n’est pas toujours aisé, car cela suppose d’être à l’écoute de soi et de ses besoins. Mais c’est précisément là que réside la clé d’une vraie sérénité émotionnelle.

L’information émotionnelle : un outil puissant pour avancer

Nos émotions, qu’elles soient confortables ou inconfortables, portent avec elles une opportunité de connaissance de soi. Refuser de les écouter revient à passer à côté d’un trésor intérieur, d’un éclairage précieux qui pourrait nous aider à clarifier nos choix, nos valeurs et nos aspirations profondes. Et c’est ici que réside tout le potentiel de transformation : devenir expert de ses émotions, c’est devenir le créateur conscient de sa vie.

Conclusion : Une vie plus alignée grâce à nos émotions

Nous vivons dans une société qui a souvent tendance à nous encourager à fuir ou à réprimer nos émotions. Pourtant, celles-ci sont nos alliées les plus précieuses. Elles éclairent nos chemins, orientent nos choix et révèlent nos aspirations authentiques.

Apprendre à lire ces signaux émotionnels, à en tirer des informations utiles et à agir en fonction de nos besoins réels, c’est l’un des plus beaux cadeaux que l’on puisse se faire, que ce soit dans une démarche personnelle ou dans un accompagnement professionnel.

Car au fond, nos émotions ne sont pas des obstacles à surmonter, mais des boussoles intérieures, discrètes mais puissantes, qui nous guident vers une vie plus équilibrée, plus authentique… et véritablement alignée avec ce que nous sommes au plus profond.

La respiration : votre alliée pour retrouver le Calme Intérieur

 

Dans un monde où tout va toujours plus vite, où les obligations s’enchaînent et où notre esprit est constamment sollicité, il devient essentiel d’apprendre à s’arrêter, ne serait-ce qu’un instant, pour retrouver son calme intérieur. Saviez-vous que votre respiration est votre outil secret, toujours disponible, pour apaiser stress et anxiété ?

Apprendre à respirer de manière consciente peut vous aider à retrouver  un peu de sérénité... Cela vous semble trop beau pour être vrai ?  Et pourtant... la respiration est un outil naturel, accessible à tous et gratuit, qui peut transformer notre bien-être.

Pourquoi la respiration est si puissante ?

Respirer est un acte automatique que nous faisons en moyenne 20 000 fois par jour, souvent sans y prêter attention. Pourtant, la manière dont nous respirons peut modifier nos ondes cérébrales et, par conséquent, nos états émotionnels ou cognitifs. Lorsque nous sommes stressés ou anxieux, nous respirons souvent de manière courte et superficielle, ce qui envoie des signaux de danger à notre cerveau et maintient notre système nerveux en état d'alerte. À l'inverse, en adoptant une respiration profonde et contrôlée, nous pouvons activer notre système nerveux parasympathique (notre "frein"), et :

  • Réduire instantanément le stress,
  • Améliorer la concentration,
  • Favoriser un sommeil réparateur,
  • Apporter un sentiment de calme dans les moments difficiles.

 Les exercices de respiration sont donc de véritables outils pour rééquilibrer nos émotions et réguler nos réponses face au stress. Il existe une multitude de techniques respiratoires, adaptées à différents besoins et états émotionnels. La cohérence cardiaque, popularisée ces dernières années, est l’un des exercices de respiration les plus connus.

La cohérence cardiaque : une technique reconnue

La cohérence cardiaque est recommandée par les cardiologues depuis de nombreuses années, car sa pratique régulière contribue à réduire les risques d'accidents cardiovasculaires (AVC).

La cohérence cardiaque est une technique de respiration lente qui consiste à inspirer et expirer à un rythme précis (souvent 5 secondes d’inspiration et 5 secondes d’expiration soit environ 6 respirations par minute), afin de synchroniser votre respiration et vos battements cardiaques. Pratiquée pendant seulement 5 minutes, trois fois par jour, elle peut transformer votre quotidien :

  • Réduction immédiate du stress : En régulant votre fréquence cardiaque, vous diminuez la production de cortisol, l’hormone du stress.
  • Meilleure gestion des émotions : Vous apprenez à prendre du recul face aux situations qui provoquent de l’anxiété ou de l'impatience.
  • Amélioration de la concentration et du sommeil : Une respiration profonde oxygène mieux le cerveau et facilite un endormissement naturel.
  • Renforcement du système immunitaire : Grâce à l’équilibre qu’elle apporte au système nerveux autonome.

Cependant, selon vos besoins ou vos objectifs, d’autres pratiques peuvent être tout aussi efficaces :

  • Le 4-7-8 : Inspirer en comptant jusqu’à 4, retenir sa respiration en comptant jusqu’à 7, puis expirer lentement sur 8 temps. Cette méthode est idéale pour s’endormir.
  • La respiration abdominale profonde : Une technique classique pour calmer l’anxiété en alignant respiration lente et pleine conscience.
  • Le pranayama : Une pratique issue du yoga, qui explore plusieurs styles de respirations pour apaiser ou dynamiser le corps.
  • Le relâchement progressif grâce à l’expiration longue : Inspirer profondément, puis expirer plus longtemps pour envoyer un signal apaisant au cerveau.

Ces techniques ne se limitent pas à apaiser le stress. Certaines visent à améliorer l’énergie, à activer la concentration ou même à renforcer la clarté mentale.

Une application pour vous accompagner : RespiRelax+

Pour intégrer plus facilement ces exercices respiratoires dans votre quotidien, l’application RespiRelax+ est une excellente ressource. Gratuite, intuitive et disponible sur Android et iOS, elle propose un guide visuel et sonore qui vous aide à respirer au bon rythme, même si vous débutez. Et surtout cette application offre une variété d’exercices respiratoires, dont la cohérence cardiaque, adaptés à différents objectifs :

  • Se détendre,
  • Réduire le stress,
  • S’endormir facilement,
  • Ou encore améliorer l’énergie.

Que vous soyez au bureau, dans les transports ou tranquillement installé chez vous, il ne suffit que de 5 minutes pour ressentir des bienfaits concrets.

Vous pouvez télécharger l’application dès maintenant ici :

Astuces pour faire de la respiration une habitude quotidienne

  1. Programmez vos pauses respiration : Bloquez quelques minutes dans votre agenda pour vous adonner à vos exercices respiratoires. Posez une alarme trois fois par jour pour un rappel. Ces 5 minutes pour vous peuvent tout changer.
  2. Testez plusieurs techniques : Explorez différentes méthodes pour trouver celles qui résonnent le mieux avec vous et vos besoins.
  3. Associez-les à des petits rituels : Une courte séance de respiration avant de commencer à travailler, durant une pause, ou avant de dormir peut vite devenir un moment incontournable.
  4. Respirez en pleine conscience : Pendant ces instants, oubliez vos écrans, ressentez l’air qui entre et sort de vos poumons. Et pour rendre vos exercices encore plus efficaces, concentrez-vous pleinement sur les sensations liées à votre respiration.

Conclusion

Dans un quotidien où nous avons souvent l’impression de manquer de temps, prendre quelques instants pour se recentrer sur sa respiration peut radicalement transformer notre bien-être. En conclusion

Que ce soit par la cohérence cardiaque, la respiration abdominale ou encore des techniques issues du yoga, les exercices de respiration sont des outils simples, accessibles et puissants pour rééquilibrer notre quotidien. Le plus beau dans tout cela ? Ils sont à la portée de tous et ne nécessitent aucun matériel, seulement un peu de temps et de pratique.

Grâce à l’application RespiRelax+, vous pouvez facilement expérimenter plusieurs techniques et trouver celle qui vous convient le mieux. Retrouver le calme et la sérénité n’a jamais été aussi accessible. Alors, pourquoi ne pas essayer dès aujourd’hui ?

Prenez une grande inspiration… et offrez-vous quelques instants de paix.

Le cerveau, une machine fascinante

 

Notre cerveau est une mer d’activité constante, jamais silencieuse. Même lorsque nous croyons « ne penser à rien », les processus complexes de l’esprit continuent de fonctionner, générant un flux d’ondes cérébrales, ces signaux électriques qui rythment nos états mentaux. Ces ondes cérébrales – bêta, alpha, thêta, delta et gamma – orchestrent nos perceptions, émotions, pensées et états de conscience, oscillant naturellement tout au long de notre journée.

  • Les ondes bêta (13-30 Hz) prédominent lorsque nous sommes éveillés, engagés dans une activité mentale ou concentrés sur une tâche.
  • Les ondes alpha (8-12 Hz) apparaissent dans des états de relaxation légère, comme lorsque nous fermons les yeux ou méditons légèrement.
  • Les ondes thêta (4-8 Hz) nous guident vers un état de réflexion introspective ou de rêverie, parfois observé lors de la méditation profonde ou dans ces moments suspendus entre l’éveil et le sommeil.
  • Les ondes delta (0,5-4 Hz) sont les plus lentes et dominent pendant le sommeil profond, quand le corps et l’esprit se régénèrent.
  • Enfin, les ondes gamma (30-100 Hz) sont associées à une cognition de haut niveau, en lien avec des expériences de concentration intense ou des moments d’intuition rapide.

Tout au long de la journée, notre cerveau passe d’une fréquence à une autre, répondant à nos besoins et aux stimuli environnants. Ces transitions sont rapides et fluides, et elles ponctuent notre expérience de la réalité en façonnant nos perceptions.

Et l'hypnose dans tout ça ?

L'hypnose est un état modifié de conscience mais ce n’est pas un « état unique ou fixe ». En effet l'état d'hypnose est constamment présent dans notre quotidien, souvent sans que nous en soyons conscients. Mais cet état varie en fonction de l'activité des ondes cérébrales. Les différentes fréquences des ondes cérébrales — Beta, Alpha, Theta et Delta — correspondent à des niveaux variés de cet état hypnotique, allant de l’absorption légère (typiquement en Beta ou Alpha) à des transes plus profondes (Theta ou Delta).

Cela reflète reflète notre capacité naturelle à entrer dans différents niveaux d’absorption et de suggestibilité. Quand vous vous perdez dans un livre, que vous « décrochez » en conduisant, ou que vous êtes absorbé par un souvenir ou une idée, vous entrez dans un état hypnotique léger. Ce phénomène s'explique par un alignement subtil de vos ondes cérébrales, qui fluctuent entre alpha et thêta. De cette manière, nous sommes constamment dans des états de conscience où l’hypnose, dans une certaine mesure, se manifeste. Elle n’est donc pas distincte de nos expériences quotidiennes : elle est une extension naturelle des variations de ces états. Ce qui change, c’est la profondeur de l’hypnose et notre degré de conscience dans cet état.

Un exemple quotidien de ce spectre hypnotique est lorsque l’esprit est "attrapé" par une pensée ou une émotion. À cet instant précis, votre attention se focalise de manière presque exclusive. Vous pourriez même ne plus entendre une conversation autour de vous ou oublier temporairement vos préoccupations immédiates. Ces moments d'absorption illustrent bien à quel point l'hypnose est universelle, non pas un événement extraordinaire, mais un processus humain fondamental, constamment présent et en mouvement.

Contrairement à la croyance populaire, l'esprit n'est jamais réellement vide. Même dans les moments de calme absolu, comme lors de méditations profondes, le cerveau reste actif, portée par ses rythmes naturels. Les pensées peuvent émerger, s’évaporer ou muter en arrière-plan, sans que nous en ayons nécessairement conscience. Ce bourdonnement constant d’activité intérieure reflète l’impossible immobilité du cerveau : il est toujours en train de penser, de sentir, de rêver, ou d’imaginer.

Peut-on influer sur nos ondes cérébrales ?

Reconnaître ces fluctuations naturelles de nos ondes cérébrales peut aider à vivre plus consciemment et à exploiter pleinement notre flexibilité mentale.

Lorsque nous respirons, le rythme de notre respiration peut influencer directement l'activité de notre cerveau, notamment les ondes cérébrales. (voir La respiration : votre alliée pour retrouver le Calme Intérieur)

Par exemple, la respiration lente et contrôlée, comme dans les exercices de cohérence cardiaque ou la méditation, a été associée à une augmentation des ondes alpha. Ces ondes cérébrales sont liées à un état de relaxation, de calme mental et à une diminution du stress. En revanche, une respiration rapide ou irrégulière pourrait activer des ondes bêta, souvent associées à des états d’alerte et de stress.

Les circuits neuronaux responsables de la coordination entre respiration et rythme cérébral incluent des structures comme le tronc cérébral et, potentiellement, l’hippocampe (qui joue un rôle dans la mémoire et les émotions). Certaines recherches montrent même que la respiration nasale, très spécifique, pourrait avoir des effets directs sur la synchronisation neuronale.

En conclusion

La vie n’est qu’une danse fluide entre les différentes ondes cérébrales et les états de conscience qu’elles façonnent. Chaque jour, notre cerveau glisse sans effort entre concentration, rêverie, absorption hypnotique et régénération profonde. Loin d’être un simple outil, le cerveau est un véritable univers en mouvement constant – toujours actif, toujours changeant. Alors, la prochaine fois que vous vous « perdrez dans vos pensées », souvenez-vous : vous surfez simplement sur les ondes de votre propre esprit.